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Outil pour ouvrir le champ des possibles à toute relation en état "conflictuel"

Il arrive parfois qu’avec certaines personnes proches, nos réalités divergeant, notre relation vienne à être entachée. Il arrive aussi que nous trouvions dommage que la relation soit devenue conflictuelle, mais que nous ne sachions pas comment en sortir… Bien souvent parce que nous croyons que c’est à l’autre de revenir, ou parce que nous avons peur de nous « faire avoir » en revenant vers l’autre.

Je vous partage aujourd’hui un outil qui redonne une chance à une relation (quelle qu’elle soit) et qui permet aussi de l’éclaircir.


Il est certain qu’à ne rester que dans une vision de « conflit », nous finissions par ne plus savoir vraiment si le moment est venu de dire aurevoir à cette personne, ou bien s’il s’agit véritablement de s’investir pour retrouver une relation agréable.

L’outil que je vous propose aujourd’hui, peut donc aider à retrouver un état de paix vis à vis d'un individu, et par là-même, se redonner la liberté d’être en bonne entente avec l’autre, ou d’accepter sans regret que nos chemins se séparent.


Voici les différentes étapes : 1. Imaginer comment j’aimerais que ma relation soit avec l'autre (penser à un moment précis que j’aimerais vivre avec, faire telle chose ou telle autre ensemble, discuter de ceci ou cela, etc.) Cette première étape permet déjà de faire le point avec la première vraie question à se poser : Aujourd’hui il semble que nous ne soyons pas en bon terme, mais qu’est-ce que je souhaite vraiment moi ?


Car parfois, à force de rester rivé sur le « conflit », on en oublie de se demander si l’on a vraiment envie qu'il en soit autrement. On entend souvent « cette personne a fait ceci, m’a fait cela, ça m’a blessé, c’est n’importe quoi » etc.

Mais, ce qui m’interpelle à chaque fois, c’est qu’on peut se demander si celui ou celle qui parle d’un conflit, en parle par envie de régler ce conflit, ou plus simplement par envie de parler du conflit. Il est important de se demander : est-ce que j’ai vraiment envie que la relation soit autrement ?

Si la réponse est positive, alors je peux continuer avec les autres étapes de l’outil.

Si la réponse est négative, c’est beaucoup plus simple et bien moins fatiguant : je n’ai qu’à reconnaître que je n’ai finalement aucune véritable raison de continuer à penser à cette relation.

Pour tous ceux dont la réponse est positive, je continue avec les étapes suivantes : 2. Recontacter avec la part lumineuse de l’autre. Il s’agit ici de retrouver une vision positive de l’autre, rouvrir son cœur en ne se focalisant plus sur le conflit (en ne regardant plus la personne à travers le problème) mais en la regardant pour ce qu’elle est, avant tout. C’est recontacter avec l’aspect lumineux de l’autre en se souvenant pourquoi nous l’apprécions au début, qu’est-ce que nous aimions chez lui ou elle, quels bons moments avons-nous passés ensemble. Quand je me remémore des moments joyeux ou agréables avec l’autre, qu'est-ce que je sens ? Comment vois-je la personne ?

3. Après avoir passé quelques minutes à me remémorer une image positive de l’autre, naturellement je reconnecte avec le respect de cette personne ainsi qu’avec la sympathie que je sens pour elle. Il est alors intéressant de rester dans cette vision de l’autre pendant la troisième étape : Imaginer ce que j’ai envie et qu’il est possible de faire tout de suite avec la personne. Puisque je suis au clair maintenant, sur le fait que j’aimerais que la relation soit autrement que conflictuelle, et que j’ai reconnecté avec ce que j’apprécie de la personne, c’est à moi de sortir de mes croyances et attentes, et, dans un premier temps, de réfléchir à ce que je pourrais proposer à l’autre, ou quelle réaction / attitude pourrais-je avoir, afin de vivre la relation que je souhaite. Grâce à ces 3 première étapes, s’éveillent : * Le courage (Par exemple : « C’est vrai qu’elle est drôle quand même ! Ah… Et si je lui proposais d’aller boire un verre ? On pourrait bien rigoler comme avant et je pourrais lui dire que j’aime bien quand elle est drôle, que j’aimerais bien que notre relation soit plus joyeuse… ») Quand je suis dans ce genre de réflexions et que j’imagine en même temps ce que j’aimerais moi, faire de positif, pendant quelques instants la peur s’efface et je sens que rien n’est si grave finalement, et que tout est possible. Je recontacte alors * Le Possible (ce que l’on appel souvent « l’espoir ») Les inspirations commencent à se faire de plus en plus nombreuses, les possibilités d’actions positives amènent des images optimistes sur un certain déroulement et sur la suite de la relation. A présent, ma vision s’est ouverte sur le véritable « champ des possibles » quant à la relation et la personne en question. Il est temps de passer à l’étape :

4. La mise en pratique. Grâce aux impressions optimistes contactées dans les 3 première étapes, un « nouveau circuit d’informations » concernant la relation a été enregistré en soi (les émotions amplifiant la puissance des informations, ces dernières sont d'autant plus ancrées).


Il sera alors possible plus tard de se souvenir du déroulement positif que nous avons imaginé – ceci grâce au chemin émotionnel que l’imagination a créé en soi. Quand l’occasion se présente, je passe donc à l’action et propose ce à quoi j’ai pensé à l'autre. Le but ici est avant tout de « désamorcer » la situation. Car la lourdeur créée par les tensions et incompréhensions ne permet pas d’échanger sur ce qui a généré le conflit, sans que cela ne débouche sur des réactions de plus en plus « violentes » qui pourraient même aller jusqu’à « ruiner » toute relation. Se présentent maintenant 2 possibilités principales : 1. Je suis face à une personne ouverte = Ce que j’avais imaginé est très bien accueilli, la relation s’apaise et l’atmosphère est maintenant beaucoup plus propice à la discussion de ce qui avait généré le conflit. Il ne s’agit pas de parler tout de suite de ce qui fâche, parce qu'on a compris que l’on apprécie bien plus la personne que le conflit n’est important. Il s’agit véritablement de retrouver une atmosphère détendue, afin que ni l’autre ni soi ne soyons sur la défensive.

Une fois que les deux ont baissé la garde, ne se sentant plus potentiellement agressés, c’est le moment pour chacun de reprendre ce qui lui appartient quant à ce qui avait entaché la relation. 2. Je suis face à une personne fermée = Si j’en sens l’envie, je peux donner 1 ou plusieurs « chances » à l'autre.

C’est-à-dire que, m’étant souvenu de l’affection que j’ai pour lui ou elle, je peux lui proposer plusieurs fois de nous rencontrer si je sens que cela en vaut le coup. Ici, il est de ma responsabilité d’être prêt à accepter le résultat de ce qui est fait, quel qu’il soit. Ce n’est pas l’autre qui m’oblige à quoi que ce soit, j’agis en mon âme et conscience. Je n’ai donc pas à juger la réaction de l’autre.

Si au bout de plusieurs essais la personne reste fermée, je suis alors à présent en mesure de continuer mon chemin sans regret et en paix avec celle-ci. C’est cet état de paix, et le fait d’être allé au bout de ce que j’étais en capacité de faire, qui rendent possible de finir la relation proprement. Sans regret ni reproche vis-à-vis de moi-même, j’ai fait de mon mieux et tout ce que j’ai pu. De plus, je n’ai plus de colère vis-à-vis de l’autre non plus, car j’ai reconnecté avec la part lumineuse de celui-ci. Je peux aller en paix et suivre ma route le cœur léger, et surtout, sans ressentiment. Car il est important de toujours se souvenir que tout ce qui est, est parce que nécessaire pour moi et pour l’autre (cela nous apprend quelque chose sur nous-même). Dans l’absolu, l’autre a fait ce qu’il était le plus nécessaire pour moi, et pour lui. De même, peu importe ce que je fais, c’est toujours le plus nécessaire pour moi-même et pour l’autre. (En fonction de là où nous en sommes dans l’instant) Vous pourriez vous demander pourquoi s’investir autant pour une relation conflictuelle ? Simplement parce qu’il serait dommage de confondre la « relation » avec la personne elle-même. Ce n’est parce qu’une relation n’est plus vécue comme positive que la personne est négative. Aussi, parce que chaque situation est là pour nous apprendre sur nous-même et pour nous donner une occasion de répandre le bénéfice que nous sommes. Une relation conflictuelle est aussi, si l’on en est conscient, une belle opportunité pour soi d’être lumineux, de ne pas simplement faire comme l’autre mais d’oser être un peu plus sage, et de l'aider. Voyez-vous que par cet outil, ce dont il est aussi question finalement, est de se donner l’occasion de transcender sa vision des choses, de dépasser ce qui semble « négatif » et de se rendre compte que nous ne sommes nous-même pas au clair quand nous ne faisons que considérer une relation comme conflictuelle sans nous demander pourquoi nous continuons de penser à cette relation.

Il est facile de dire ce qui ne va pas. Mais il est bien plus utile et important de se demander si l’on a l’intention d’y remédier ou non. Car dans le cas contraire, nous devons reconnaître que nous n’avons aucune raison valable de continuer de parler de « ce qui ne va pas ».

Et finalement, on oublie souvent que le seul moyen pour être vraiment libre d’une personne ou d’une relation, est d’être en paix avec celle-ci (d'être la paix avec). Je peux couper les ponts avec une personne, mais si je garde de la rancoeur, j’aurais beau m’éloigner de 200 000km pendant 20 ans, au moindre souvenir, je serais à nouveau envahi par des émotions lourdes. Et à ce moment-là, lequel de nous deux en souffrira le plus ? C’est moi, évidemment. C’est pourquoi il est préférable de reconnecter le plus tôt possible avec la part lumineuse de l'autre, et de ne plus donner comme prétexte un conflit à notre « éloignement », en reconnaissant simplement que ce n’est pas l’autre qui est négatif, c’est nos vérités qui divergent trop.

Peu importe si l’autre fait de même ou non, le plus important pour soi, devrait toujours être d’être soi-même en Accord avec sa Nature première – peu importe ce qui se passe autour. Il serait dommage de s’arrêter d’avancer (de se "co-développer") chaque fois que quelqu’un s’arrête à côté de soi. Et comment co-développe-t-on sa 'lumière' ? En s'en servant !


Pour résumer, c’est un outil qui me permet, à moi, de mettre en pratique ma lumière, ma bonne volonté, et ma sagesse, de m’en faire profiter et d’en faire profiter l’autre s’il le souhaite. La personnalité individuelle n’a pas à intervenir dans une relation sincère. Le plus important, premièrement, n’est pas de savoir qui a tors et qui a raison – c’est d’évaluer moi, à quel point j’apprécie l'autre. Si je ne l’apprécie pas plus que ça, je me fais donc le plaisir d’arrêter de perdre mon énergie à ressasser nos conflits.

Note : Pour la fluidité de compréhension, ce texte est écrit avec des termes communs, selon le point de vue relatif (de l’incarnation). Cela ne remet pas en question le point de vue absolu, qui permet d’être conscient de ce qui est véritablement.

Belle continuation Héliya & Co Heart’s Harmony

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